Il est des chiffres que l'on a du mal à croire. Alors qu'on pouvait s'attendre à voir sur le podium de l'animal le plus néfaste de l'humanité, le serpent, le scorpion ou encore le moustique, j'apprends que l'on y trouve la marmotte. La marmotte. Comment un animal dont l'existence se résume à dormir quand il ne fuit pas l'homme peut être le plus nocif pour l'humanité ?

Déroulons le fil de l'histoire pour parvenir à notre lauréate. Commencons en 1347 avec la peste noire. En cinq ans, cette épidémie va décimer 30 à 50 % de la population Européenne. Il ne fait pas de doute qu'en Europe, la maladie était véhiculée par les puces et les rats. Une morsure par un rat infecté ou une piqûre par une puce ayant eu pour hôte un rat infecté suffisait à contaminer l'homme.

La peste noire est une forme de peste bubonique. Elle aurait été véhiculée en Europe par des bateaux commercants ayant eu des contacts avec les Mongols ou les Chinois, civilisations déjà touchées par la peste bubonique depuis plusieurs années.

En effet, cette forme de peste serait apparue pour la première fois en Asie et a fait, comme partout ailleurs, de nombreuses victimes sur le continent Asiatique. Et devinez qui était le premier porteur du bacille ? Bien vu, la marmotte. Ainsi, en considérant le nombre de morts de la peste dans le monde, on établit ce surprenant constat : la marmotte est l'animal le plus nocif de l'humanité.